Bourail, capitale agricole
Philippe Germain a assisté à la cérémonie d’ouverture de la 39e Foire de Bourail le 13 août. L’occasion de rappeler le travail mené par le gouvernement en faveur du secteur agricole.
Les officiels étaient réunis ce samedi matin à l’hippodrome de Téné afin de prononcer les discours d’ouverture de la plus grande foire du pays qui avait débuté la veille. « Ce mois d’août 2016 est vraiment dédié à l’agriculture puisque samedi dernier, à l’invitation du président de la province Sud, nous passions également la journée ensemble pour vous présenter les résultats d’un an de mise en œuvre de la politique publique agricole provinciale, la PPAP », a indiqué le président du gouvernement qui est aussi en charge de l’agriculture. « Un projet ambitieux que nous portons ensemble afin d’augmenter notre autosuffisance alimentaire. C’est la garantie d’un approvisionnement correct des consommateurs, de la qualité sanitaire de produits mieux contrôlés, de prix accessibles et de la pérennité de vos productions et de vos exploitations », a t-il poursuivi.
Loi du pays sur les baux ruraux sur foncier privé, sauvetage des établissements publics agricoles, création de l’Interprofession fruits et légumes, officialisation des signes de qualité, nouvelle réglementation des produits phytosanitaires à usage agricole… Autant de dossiers que le gouvernement a pris à bras-le-corps ces derniers mois. « Le travail n’est pas terminé et le gouvernement continuera d’accompagner la dynamique de la PPAP et le monde rural parce que c’est l’âme de la Nouvelle-Calédonie, ce sont nos racines », a conclu Philippe Germain.
Une démarche enfin officialisée
« Agriculture responsable », « Bio Pacifika », « pêche responsable »… Les signes d’identification de la qualité et de l’origine des produits agricoles, agroalimentaires et de la mer, mis en place par l’Erpa (Établissement de régulation des prix agricoles), sont déjà connus des consommateurs, mais souffrent d’une absence de reconnaissance administrative. Mis à l’honneur à la Foire de Bourail, ces signes font l’objet d’une loi du pays examinée la semaine prochaine au Congrès. Objectif ? Une véritable officialisation de la qualité des productions, plus particulièrement locales, et un contrôle sur l’affichage de ces signes de qualité dans les étals, tout en sanctionnant les éventuels dérives et abus.