Une coopérative agricole pour développer la filière fruits et légumes
Une nouvelle coopérative agricole vient de voir le jour dans le paysage agricole calédonien. Baptisée Coop1, elle doit favoriser le développement des douze exploitations qu’elle fédère grâce à une mutualisation des moyens et des techniques.
Le gouvernement a agréé cette semaine la société coopérative agricole Coop1. Une société à but non lucratif, constituée de douze exploitations implantées dans les principaux foyers de production de la grande Terre, et représentant 9 % de la production locale commercialisée de fruits, légumes, tubercules, champignons et plantes à parfum.
Son rôle ? « Mutualiser les moyens de collecte, de stockage, de conditionnement, de transformation et de commercialisation des productions de ses associés, pour favoriser le développement de leurs exploitations », indique le président du gouvernement. Grâce à ces améliorations, un doublement de la production est attendu d’ici à deux ans. Cet « élan positif qui va dans le sens de la compétitivité » permettra ainsi de répondre aux besoins du marché en termes de volumes, mais aussi de prix et de qualité.
Entrepreneurs solidaires
Véritables relais de croissance, les coopératives agricoles, qui ont fait leur preuve en Métropole, sont également créatrices de valeur ajoutée et d’emplois, directs et induits, dans les bassins de production agricole.
Après la loi du pays sur les baux ruraux, la création de l’Interprofession fruits et légumes, l’officialisation des signes de qualité et la réglementation des produits phytosanitaires, l’agrément délivré à cette coopérative par le gouvernement vient compléter les dispositifs adoptés en faveur de l’accompagnement de la politique publique agricole provinciale (PPAP), dont l’objectif principal est d’augmenter l’autosuffisance alimentaire de la Nouvelle-Calédonie.