Échanges avec des jeunes entrepreneurs

Échanges avec des jeunes entrepreneurs

24 juin 2021

Éducation et formation

La conférence-débat « Être jeune et entreprendre en Nouvelle-Calédonie » s’est tenue le 23 juin à la CCI, membre du comité 3E.

La conférence-débat « Être jeune et entreprendre en Nouvelle-Calédonie » s’est tenue le 23 juin à la CCI, membre du comité 3E.

Le gouvernement et le vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie, via le Comité 3E (Éducation à l’Égalité à l’École), ont organisé une conférence-débat sur le thème « Être jeune et entreprendre en Nouvelle-Calédonie ». Elle a réuni un panel de jeunes cheffes et chefs d’entreprise qui ont partagé leur expérience avec des élèves de cinq lycées.

La conférence-débat « Être jeune et entreprendre en Nouvelle-Calédonie » a fait salle comble le 23 juin. Environ 170 étudiants en BTS, issus d’établissements labellisés 3E, sont venus avec leurs professeurs écouter les parcours atypiques et inspirants d’une dizaine de jeunes cheffes et chefs d’entreprise. Avec une petite trentaine de moyenne d’âge au compteur, ces entrepreneurs ont osé un jour sortir de leur zone de confort pour créer leur propre "business". « On ne naît pas entrepreneur, on le devient, cela s’apprend sur le tas », a confié Solen Lehoullier, à la tête d’une salle de fitness. « Il ne faut pas anticiper les problématiques, mais plutôt avancer "step by step", étape après étape », a surenchéri Amandine Legrand, qui a quitté le milieu rassurant du salariat pour lancer son entreprise d’équipement nautique.

 

Solen Lehoullier, co-gérante d’une salle de fitness, raconte son parcours d’entrepreneur.

Solen Lehoullier, co-gérante d’une salle de fitness, raconte son parcours d’entrepreneur.,

Relations avec le monde de l’entreprise

Chaque année, le Comité 3E organise une table ronde qui vise à promouvoir l'entrepreneuriat au féminin et la mixité des métiers auprès des élèves calédoniens à travers des témoignages de femmes entrepreneures. Cette nouvelle édition a changé de formule et s’est déclinée au féminin et au masculin. En quatre minutes top chrono, chaque invité(e) a dû présenter sa formation initiale et son expérience professionnelle à un auditoire attentif. Pour Isabelle Champmoreau, chargée de l’enseignement au gouvernement, « il faut développer les relations entre l’école et le monde de l’entreprise et encourager les jeunes à explorer différentes voies. C’est un des objectifs inscrits dans la nouvelle charte du projet éducatif ».  

 

 

Les élèves n’ont pas hésité à prendre le micro pour poser des questions.

Les élèves n’ont pas hésité à prendre le micro pour poser des questions.

 

Des parcours étonnants

Ces cheffes et chefs d’entreprise ont su communiquer leur enthousiasme aux élèves qui leur ont posé de nombreuses questions. « Ils ont des parcours vraiment étonnants, a noté Karyl, en 2e année de BTS au lycée Auguste-Escoffier. Après avoir connu des changements de situation dans leur vie, ils n’ont pas eu peur de créer leur société. Il faut avoir confiance en soi ». Des personnalités fortement engagées et représentatives de la vie économique et sociale en Nouvelle-Calédonie, marraines et parrains potentiels du Comité 3E, ont également participé. Parmi eux, Betty Levanqué, entrepreneure aux multiples casquettes : « Pour avoir sa propre entreprise, il faut un petit grain de folie, beaucoup de détermination et énormément de volonté ! ». « Et ne pas hésiter à passer par la fenêtre quand une porte se ferme », a ajouté Valérie Zaoui, présidente de l'association des femmes cheffes d'entreprise. Maurine, élève au lycée Jules-Garnier, en est convaincue : « Ces témoignages donnent envie de foncer ! », a lâché la jeune fille qui a noté une phrase dans son smartphone : « Trouver ce pourquoi nous sommes faits, c’est ça qui est extraordinaire ».

 

Des personnalités de la vie publique calédonienne sont aussi intervenues.

Des personnalités de la vie publique calédonienne sont aussi intervenues.

 

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