Un partenariat avec Dumbéa pour le bien-être animal

Un partenariat avec Dumbéa pour le bien-être animal

27 octobre 2022

Société

La signature de la convention a eu lieu le jeudi 27 octobre à l’hôtel de ville de Dumbéa.

La signature de la convention a eu lieu le jeudi 27 octobre à l’hôtel de ville de Dumbéa.

Isabelle Champmoreau, vice-présidente du gouvernement chargée du bien-être animal, a signé jeudi 27 octobre, une convention avec la ville de Dumbéa et le groupement technique vétérinaire de Nouvelle-Calédonie (GTV-NC), pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation au bien-être animal, d’identification et de stérilisation des carnivores domestiques sur la commune de Dumbéa. Un partenariat inédit que le gouvernement espère renouveler avec d’autres communes.

Dans l’optique de poursuivre son action en faveur du bien-être animal, le gouvernement a signé avec la mairie de Dumbéa et le GTV-NC, une convention pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation au bien-être animal, d’identification et de stérilisation des carnivores domestiques sur la commune. Il s’agit là d’un partenariat inédit. « Cet événement est important car c’est la première convention du genre que nous signons avec une commune », a indiqué Isabelle Champmoreau.

Le coût global de l’opération s’élève à 1,4 million de francs. La moitié, soit 700 000 francs, sera réservée par le gouvernement sur les crédits dédiés. Il apportera également un soutien logistique grâce à l’action du service d'inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire (SIVAP) de la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR), qui travaille en partenariat avec le GTV-NC et la commune.

Bien-être animal et tranquillité publique

De son côté, la commune de Dumbéa s’engage via cette convention à verser l’autre moitié du financement au GTV-NC, afin de lui permettre de mettre en œuvre une campagne de sensibilisation au bien-être animal, de stérilisation et d’identification des animaux. L’objectif pour Dumbéa est de contribuer au maintien de la tranquillité publique de ses administrés et au bien-être des animaux présents sur son territoire.

« La mise en place de cette convention répond tout d’abord à la problématique du bien-être animal en évitant la surpopulation et les abus, les abandons et les maltraitances, a assuré la vice-présidente du gouvernement. Pour les communes, elle répond aussi à celle de la tranquillité publique en lien, par exemple, avec les aboiements intempestifs, mais aussi les accidents de la voie publique ou encore les dangers liés aux attaques notamment autour des écoles et des parcs. Ce sont vraiment des préoccupations partagées par nos collectivités. »

Les agents communaux seront mobilisés pour sélectionner uniquement des animaux dont les propriétaires ne peuvent pas financer des stérilisations par leurs propres moyens. Les propriétaires éligibles recevront des bons de stérilisation qui leur permettront de bénéficier d’une prise en charge par les établissements de soins vétérinaires de la zone concernée. Le gouvernement accompagnera aussi la ville de Dumbéa pour la gestion de ces bons.

 

Les actions en faveur du bien-être animal

Le gouvernement mène chaque année des opérations en faveur du bien-être animal. « L’identification et la stérilisation sont des axes forts sur lesquels nous agissons depuis plusieurs années avec les vétérinaires et les associations, a expliqué Isabelle Champmoreau. Un deuxième axe de travail regroupe tout ce qui est lié à la sensibilisation, notamment celle des plus jeunes avec l’inclusion de ce sujet dans les programmes du primaire. Le troisième axe concerne le cadre législatif, avec une loi du pays dans les circuits qui visera la réglementation des ventes, ainsi que l’obligation d’identification des animaux. »

Depuis 2014, 4 221 animaux (1 832 chats et 2 389 chiens) ont été stérilisés sur l’ensemble du territoire grâce aux campagnes annuelles. La moitié des stérilisations a été effectuée de 2019 à 2022 (2 103). Le gouvernement mène régulièrement des campagnes sur les îles Loyauté et sur la côte Est, afin de couvrir des zones dépourvues ou éloignées de présence vétérinaire.

 

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