Affluence à la journée de la santé et de la sécurité au travail
Affluence à la journée de la santé et de la sécurité au travail
28 avril 2016
Tous les ans, le 28 avril, la Direction du travail et de l’emploi relaie en Nouvelle-Calédonie la Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail. Plus de trois cents professionnels impliqués dans la prévention des risques en entreprises ont répondu présents à cet événement.
Tolérance au travail, alcool/cannabis, conducteur responsable, relais santé sécurité et les bonnes pratiques à adopter sont les cinq thèmes des campagnes menées par la DTE depuis 2011. Cette année, elle a décidé de les approfondir en dédiant une conférence à chacun d’entre eux, dans les salles de réception de l’hôtel Château Royal.
« Ces journées nous sont utiles car elles nous permettent de rencontrer des représentants d’autres entreprises, qui ont des méthodes parfois complémentaires des nôtres », souligne Sébastien Gastaldi, de Biscochoc. « Dans notre chocolaterie, les plus grands risques ne sont pas liés aux crises de foie ! D’ailleurs, je viens de rencontrer un employé du Bureau Veritas, qui avait expertisé la réfection d’un de nos bâtiments, il y a quelques années ». « C’est en effet l’occasion de nous tenir au courant de nos avancées respectives », confirme Stéphane Varignier, chef de service à Veritas, « et de découvrir et bien comprendre les nouveaux projets de la CAFAT et de la DTE ».
Convaincre les personnes relais et les employés
« Il est parfois difficile de persuader un ouvrier travaillant en plein soleil de porter un casque qui lui donnera encore plus chaud ! », constate Petelo Manuopuava, conducteur de travaux chez Calbat et responsable de sa société du Nord, « c’est pourquoi je viens ici chaque année, pour trouver de nouvelles idées ». Et Aurore Geno, de Robex, une société de traitement de déchets dangereux, de confirmer : « pour que les salariés adoptent durablement de bons réflexes, il faut juste rabâcher et rabâcher encore les grandes règles. Mais pour qu’elles soient assimilées, il nous faut expérimenter des animations de prévention, toujours plus dynamiques et interactives ».
« La sensibilisation des salariés passe par l’engagement des entreprises. D’ailleurs, pour moi, le seul hic de cette journée est que, même si la salle était bondée, peu de patrons de petites sociétés étaient présents. Et pourtant ce sont eux que nous voudrions toucher », regrette Franck Malesset, technicien de prévention à la CAFAT. La crise est pointée du doigt par Patrick Giozzi, un de ses collègues : « pour beaucoup, faire survivre l’entreprise passe avant la prévention des risques. Et c’est compréhensible. À nous de leur montrer que l’un ne va pas sans l’autre ».