L' Alliance française de Nagoya s’ouvre à la Calédonie
L' Alliance française de Nagoya s’ouvre à la Calédonie
30 octobre 2018
Bernard Deladrière, membre du gouvernement chargé notamment de la francophonie, a inauguré un espace francophone culturel et éducatif dédié à la Nouvelle-Calédonie au sein de l’Alliance française (AF) de Nagoya, au Japon. En trois ans, plus de dix espaces de ce type ont ouvert au sein d’antennes de la fondation dans la région.
L’Alliance française-Association France Aichi, implantée à Nagoya, a pour mission de diffuser la langue et la culture française à un large public dans la région du Tokaï qui recouvre la partie centrale de la côte pacifique du Japon. Figurant parmi les quatre antennes japonaises de l’AF, elle accueille désormais un espace consacré à la Nouvelle-Calédonie. Les ouvrages proposés à la consultation vont permettre aux apprenants de l’Alliance de découvrir un territoire ultramarin dans le Pacifique de "l’archipel France", pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron. Et certainement leur donner l’envie de visiter notre beau Caillou.
Maillage resserré
Lors de l’inauguration, qui s’est déroulée le 20 octobre en présence de nombreux invités parmi lesquels Bernard Deladrière, le membre du gouvernement s’est félicité de « ce renforcement des liens d’amitié et d’échanges entre le Japon et la Nouvelle-Calédonie, et plus encore entre l’Alliance française de Nagoya et le Creipac, notre Centre de rencontres et d'échanges internationaux du Pacifique ». L’établissement public de la Nouvelle-Calédonie a été mis en avant par la diffusion d’un film présentant ses activités et son savoir-faire dans l’organisation de séjours d’immersion linguistique.
Ces liens d’amitié ont déjà été accentués lors du 9e Forum francophone du Pacifique à Nouméa, en 2016, avec la signature d’une déclaration d’intention entre l’Alliance française de Nagoya et le Creipac pour permettre leur jumelage. Objectifs ? Développer des actions de coopération et promouvoir la diffusion de la langue française, de la francophonie et de ses valeurs en Asie-Pacifique. Preuve de ce maillage resserré, en particulier dans les domaines culturel et linguistique, plus de dix espaces culturels dédiés à la Nouvelle-Calédonie ont ouvert dans les différentes Alliances françaises de la région (Australie, Nouvelle-Zélande, Vanuatu).
Fenêtre ouverte sur la Calédonie
Alliance rimant avec excellence, Bernard Deladrière a indiqué que le gouvernement calédonien éprouve une grande fierté de pouvoir compter sur cet engagement : « l’Alliance française de Nagoya est aussi une fenêtre ouverte sur la Nouvelle-Calédonie, petit territoire niché en plein cœur du Pacifique Sud, véritable joyau pluriethnique où l’on parle français ! Une langue qui ne saurait être une barrière nous séparant de nos voisins, mais au contraire, un véritable atout pour la valorisation de nos spécificités qu’elles soient japonaises ou calédoniennes ! Elle en est l’expression ».
Il a ensuite rappelé, comme il l’a fait récemment au sommet de la Francophonie à Erevan en Arménie, que la Nouvelle-Calédonie dispose du plus grand lagon au monde, inscrit au Patrimoine mondial et apprécié par les Japonais, de la même manière que les Calédoniens admirent le Mont Fuji, lui aussi sur la liste de l’Unesco.
« Je souhaite plein succès, fécondité et longue vie à ce lieu culturel, à ce lieu de passerelles », a conclu Bernard Deladrière en invitant les apprenants à développer leur curiosité scientifique au sein ce bel espace car « l’amour de la lecture est une passion à faire briller en chacun de nous ».
Un concours pour les apprenants
Cette inauguration a été l’occasion de présenter le concours « Découvrir la Nouvelle-Calédonie » organisé par l’Alliance française de Nagoya, en partenariat avec le Creipac, Aircalin et Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCTPS). À la clé ? Un billet aller-retour pour Nouméa et un séjour d’immersion linguistique d’une semaine au Creipac, ainsi qu’une excursion au Phare Amédée.
Vers un espace culturel à Tokyo
Avant de rejoindre Nagoya, Bernard Deladrière a rencontré à Tokyo les membres de l’Institut français, ainsi que des représentants de l’ambassade de France pour envisager une déclaration d’intention visant à mettre en œuvre des actions de coopération dans le domaine linguistique et culturel. Celle-ci pourrait se concrétiser par la création d’un espace culturel et éducatif dédié à la Nouvelle-Calédonie dans la capitale nippone à l’instar de celui de Nagoya.