Devenir des femmes leaders
Vingt-cinq femmes ont suivi du 23 au 26 novembre une formation au « leadership » organisée par le secteur de la condition féminine du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Cette première session s’adressait aux représentantes du monde associatif des trois provinces.
Reflet de la mise en œuvre de la politique publique de la condition féminine portée par le gouvernement, le programme « 100 femmes leaders » a été lancé cette semaine. Ce projet est né en 2014 lors de la mise en place – au sein du secteur animé par Déwé Gorodey – du plan stratégique pour l’égalité homme-femme. Ces formations de courte durée visent à renforcer les potentialités et les compétences des femmes en matière de « leadership ». Un rôle que certaines assument déjà au sein de leur famille et dans des espaces communautaires spécifiques. Que représente cette notion pour les premières participantes du programme ? Leur réponse est unanime : il ne s’agit pas d’un titre ou d’une source de revenus, mais d’une responsabilité, d’un rôle à jouer dans leurs associations, et plus largement dans leur environnement social et culturel afin de mener des personnes ou des organisations à atteindre des objectifs d’émancipation, tels que l’égalité homme-femme ou l’autonomisation des femmes.
La création d’un réseau
Pour Rolande Trolue, conseillère de Déwé Gorodey, « ces femmes seront de puissants relais. La formation leur apporte les connaissances, les outils et la méthode pour qu’elles soient en mesure de participer avec les décideurs à des programmes d'actions qui contribuent à l'émancipation des femmes ». Celles-ci comparent à une toile d’araignée les liens qu'elles sont en train de tisser entre elles et dans leur entourage. Cette image symbolise également, qu’ensemble, hommes et femmes du pays devront tisser la toile de l’égalité pour le progrès social et la bonne gouvernance. Trois autres formations sont d’ores et déjà prévues dans le cadre du programme « 100 femmes leaders ». En 2016, la deuxième session s’adressera aux femmes porteuses de projets d’entreprenariat, en 2017, à celles qui travaillent dans des entreprises et en 2018, aux femmes exerçant des postes à responsabilité dans les espaces de prise de décisions.