Le gouvernement soutient la SPANC dans ses actions
Dans le cadre des actions menées par le gouvernement en faveur du bien-être animal, Isabelle Champmoreau, vice-présidente chargée de ce secteur, a remis une subvention d’un montant de 1,3 million de francs à la Société protectrice des animaux de Nouvelle-Calédonie (SPANC). D’autre part, la SPANC s’est engagée, avec le soutien de l’agence calédonienne de l’énergie (ACE), dans une démarche de transition énergétique.
La SPANC veille à la protection et au bien-être des animaux en Nouvelle-Calédonie depuis plus de 50 ans, en prenant en charge l’accueil des chiens et des chats abandonnés, en attente de nouveaux foyers. Au refuge, 222 animaux au total ont été adoptés en 2022 : 100 chiens et chiots et 122 chats et chatons. L’année dernière, la SPANC a pris en charge 525 stérilisations d'animaux.
Les soins vétérinaires constituent le poste de dépenses le plus important de l’association, avec les consultations, les vaccins, les stérilisations et les traitements, notamment ceux très coûteux pour soigner les filaires des chiens. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de reconduire une subvention d’un million de francs pour le fonctionnement de la structure, dans le cadre de sa politique en faveur du bien-être animal.
« Cette subvention s’inscrit dans la création du secteur du bien-être animal au gouvernement. La SPANC est l’un des acteurs majeurs de ce sujet en Nouvelle-Calédonie et il est important d’apporter un soutien à leurs actions », a indiqué la vice-présidente du gouvernement.
300 000 francs supplémentaires pour lutter contre la filariose
En supplément de la subvention dédiée au fonctionnement de la SPANC, le gouvernement a alloué 300 000 francs destinés à répondre à la demande de l’association pour la vaccination contre la filariose. Cette maladie parasitaire potentiellement mortelle, affecte fréquemment les animaux recueillis et réduit grandement l’espérance et leur qualité de vie. Cette campagne de vaccination vise aussi à limiter la prolifération des parasites.
En effet, dès l'arrivée au refuge d'un chien de plus d'un an et demi, un test filaire est pratiqué. Si le test est positif, le traitement pour tuer les vers adultes dans le cœur est de suite mis en route.
La SPANC s’engage en faveur de la transition énergétique
À l’issue de la remise officielle de la subvention à la SPANC par la vice-présidente, Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de la transition énergétique et président de l’agence calédonienne de l’énergie (ACE), a signé un protocole d’entente avec l’association, pour les accompagner dans leur démarche en faveur de la transition énergétique.
« La SPANC, à travers ses bénévoles, défend une cause noble. Le coût de l’énergie pèse sur cette association. Nous avons donc décidé, avec l’ACE, de les accompagner pour améliorer leur performance énergétique et pour l’installation de panneaux photovoltaïques afin de baisser leur facture énergétique et allouer ce budget au bien-être des animaux », a expliqué Christopher Gygès.
La SPANC souhaite notamment réaliser une analyse de ses consommations énergétiques en lien avec son activité afin de mieux maîtriser ses consommations et d’identifier les pistes d’amélioration. Elle pourra ainsi mesurer son évolution au fil des ans, en fonction des investissements et des bonnes pratiques qui seront réalisés. L’association envisage également installer des panneaux photovoltaïques sur son refuge de Koutio. Enfin, des actions de sensibilisation au développement durable seront menées par l’ACE auprès du personnel, mais aussi du public.
Les actions du gouvernement en faveur du bien-être animal
Depuis 2014, des campagnes de sensibilisation des propriétaires, d’identification et de stérilisation de chiens et chats ont été menées tous les ans par le gouvernement, en partenariat avec les associations de protection animale et le Groupement technique vétérinaire de Nouvelle-Calédonie (GTV-NC) et le financement de la province Sud. 6 851 animaux ont été pris en charge depuis la mise en place du dispositif. Ces campagnes ont plusieurs objectifs :
- responsabiliser les propriétaires de ces animaux par le biais de l’identification ;
- les sensibiliser aux besoins de leurs animaux grâce au dialogue établi avec les bénévoles de l’association et le vétérinaire ;
- réguler les populations de chiens et chats, et plus particulièrement les animaux en divagation.
De plus, le gouvernement a initié plusieurs partenariats : Dumbéa et le SIVM Sud ont signé des conventions pour renforcer la lutte contre la surpopulation canine et féline en permettant de cibler des zones spécifiques, selon les besoins identifiés au niveau local. Les agents communaux et du SIVM ont également bénéficié d’une sensibilisation au bien-être animal.
Des actions de sensibilisation au bien-être animal ont été menées auprès de nombreux scolaires de cycle 3 dans les écoles publiques et privées. Les écoles Yvonne-Lacourt de la Foa, le groupe scolaire de Mou à Ponérihouen, les écoles du Vallon Dore et de la Rizière au Mont-Dore ont déjà bénéficié de ce dispositif - soit plus de 110 élèves. D’autres classes à Boulouparis, Dumbéa et Nouméa seront également sensibilisées.
Enfin, les associations du secteur sont accompagnées dans leurs missions par le biais de subventions.
