Protection de la jeunesse, la ministre à l’écoute
Protection de la jeunesse, la ministre à l’écoute
07 décembre 2017
La ministre de la Justice Nicole Belloubet est allée le mardi 5 décembre à la rencontre de la direction de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) de la Nouvelle-Calédonie. Philippe Germain en a profité pour lui présenter le projet de plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance.
Nicole Belloubet, qui accompagnait le Premier ministre Édouard Philippe lors de son voyage officiel, a été reçue au foyer d’action éducative de Nouville par la directrice de la PJEJ, Christiane Tétu-Wolff, avant d’entamer la visite de l’établissement. Celui-ci accueille des mineurs de 13 à 16 ans placés sur décisions judiciaires au titre de la protection de l’enfance ou du traitement de la délinquance.
La restructuration de la PJEJ
La ministre, ses collaborateurs, les autorités judiciaires de la Nouvelle-Calédonie, des représentants des provinces et des agents de la direction se sont ensuite retrouvés autour de la table. Ce temps d'échanges a débuté par une présentation de la restructuration du service de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, qui est devenue une direction à part entière avec le soutien du gouvernement. La volonté est « de faire évoluer les dispositifs existants au bénéfice des mineurs suivis, tout en renforçant la professionnalisation des personnels et en se dotant d’une véritable ambition éducative », a souligné Christiane Tétu-Wolff. La directrice de la PJEJ a ensuite donné la parole à ses équipes pour qu’elles expliquent leurs pratiques et les spécificités de la Nouvelle-Calédonie.
Soutien et expertise de l’État
Dans un second temps, le président du gouvernement a évoqué les grandes lignes du projet de plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance à la garde des Sceaux. « Notre premier objectif est de coordonner nos actions – État, gouvernement, provinces, communes – au niveau du territoire. Il s’agit ensuite d’envoyer un message "choc" aux Calédoniens afin de mettre un terme à la tolérance du corps social face à l’alcool, au cannabis, à la délinquance routière… », a insisté Philippe Germain. L’axe suivant est d’engager un plan de lutte contre les addictions et toutes formes de violences.Nicole Belloubet, très attentive, a salué « cette volonté commune de vouloir travailler pour la jeunesse ».
La ministre a encouragé les équipes à mobiliser tous les outils et à travailler en partenariat avec les autorités judiciaires, coutumières et les associations afin d'apporter des réponses diversifiées aux mineurs suivis et à la problématique de la délinquance. « C’est avec une très grande force que je réaffirme le soutien de l’État pour vous apporter un appui et une expertise », a-t-elle conclu.