Inauguration du pôle espoirs de rugby
Le pôle espoirs de rugby, basé au lycée du Grand Nouméa, a été inauguré officiellement vendredi 8 juin, à l’occasion de la venue en Nouvelle-Calédonie du président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte. Les élèves inscrits dans ce dispositif et de nombreux officiels ont assisté à la cérémonie, dont notamment Hélène Iékawé, en charge de l’enseignement au gouvernement.
Une trentaine de lycéennes et de lycéens du Grand Nouméa et de Jules-Garnier composent le pôle espoirs de rugby de Nouvelle-Calédonie. Ce dispositif – qui existe aussi en natation, en handball féminin et en judo – permet aux élèves âgés de 16 à 18 ans, de suivre un double parcours scolaire et sportif. Cette voie exigeante (15 heures d’entraînement hebdomadaire !) vise à former des futurs champions, mais aussi des futurs professionnels à la "tête bien faite" : pas de mauvaises notes dans les rangs des pôles espoirs !
« Vous avez la chance de suivre un parcours d’excellence scolaire et sportive, leur a rappelé Hélène Iékawé. Vous êtes un exemple pour la jeunesse calédonienne au sein de laquelle le rugby tient une si grande place. Continuez à porter haut nos couleurs et vous deviendrez, je vous le souhaite, de grands champions ! »
Un invité de marque
Lancé à la rentrée 2017, le pôle espoirs de rugby a attendu la venue d’une figure de l’ovalie, Bernard Laporte, pour célébrer son inauguration. Présent en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs jours déjà, il n’a pas caché son enthousiasme : « Développer le rugby dans les outre-mer était l’un de mes engagements lorsque j’ai pris la présidence de la Fédération française de rugby. Je connais le potentiel que vous représentez et nous sommes désormais là pour vous accompagner en vous offrant la meilleure des formations. C’est un privilège, on va vous aider à grandir pour devenir les meilleurs du monde ! Et je reviendrai tous les ans pour voir comment ça se passe. »
« On suit un cursus normal, expliquent ces quatre élèves du pôle espoirs de rugby, scolarisés en classes de seconde et de terminale. La seule différence, c’est qu’on fait davantage de sport que les autres : une heure et demie d’entraînement le matin et deux heures le soir. On fait nos devoirs après. C’est vrai qu’on n’a pas beaucoup de temps libre en dehors des week-ends, mais on s’organise. Nos parents nous soutiennent et on apprend peut-être un peu plus vite que les autres à nous autogérer. On gagne en maturité ! »