Pour un plan territorial de lutte contre la délinquance

Pour un plan territorial de lutte contre la délinquance

16 février 2017

Société Jeunesse et sports

Le conseil provincial de prévention de la délinquance s’est tenu le 14 février dans l’hémicycle de l’Hôtel de la province Sud.

Le conseil provincial de prévention de la délinquance s’est tenu le 14 février dans l’hémicycle de l’Hôtel de la province Sud.

Le président du gouvernement a participé au conseil provincial de prévention de la délinquance. Un point d’étape a été dressé en matière de lutte contre la délinquance pour une meilleure coordination des actions.

« La présence du gouvernement aujourd’hui atteste de la nécessité de mettre en cohérence nos actions sur la question de la délinquance. L’objectif est d’avoir une politique globale au niveau du territoire, chacun dans ses domaines de compétences, et qu’elle soit coordonnée, dans les plus brefs délais, pour être efficace. » Par cette déclaration, Philippe Germain a donné le ton de ce quatrième conseil provincial de prévention de la délinquance. Placé sous l’égide du Haut-commissaire, Thierry Lataste, du procureur de la République, Alexis Bourroz, du président du gouvernement et du président de la province Sud, Philippe Michel, il a réuni les maires, les représentants des forces de l’ordre et les différents acteurs concernés. Premier outil indispensable pour coordonner les actions des uns et des autres, un plan triennal de sécurité et de prévention de la délinquance à l’échelle du pays doit être présenté par le gouvernement en mars au Congrès. Le projet s’appuie notamment sur les recommandations de trois rapports remis en 2016 : celui de l’inspection générale de la gendarmerie et de l’inspection générale de la police sur l’évaluation du dispositif de sécurité intérieure en Nouvelle-Calédonie, le rapport N’Gahane sur la prévention de la délinquance et le rapport Fournier sur le projet de centre éducatif fermé.   

 

Pour un plan territorial de lutte contre la délinquance

 

 

Service civique calédonien

Présentées en préambule du conseil, les données statistiques de la gendarmerie et de la police pointent une nouvelle augmentation en 2016  des mineurs impliqués dans la totalité des infractions, notamment dans les cambriolages où 60 % des interpellés sont des jeunes de moins de 18 ans. Un constat qui appelle des mesures. La création par le gouvernement d’une direction dédiée à la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) a notamment été saluée, tandis que ce conseil a été l’occasion de rappeler la mise en place du service civique calédonien. Inscrit en partie au contrat de développement, il comportera trois volets dont un parcours d’insertion qui s’adressera à tous les jeunes de 16 à 18 ans sortis du système de formation sans qualification, ni diplôme. Son premier volet, le parcours civique en milieu scolaire a été lancé à la rentrée 2017. Il doit promouvoir les valeurs du civisme et de la citoyenneté, depuis l’école primaire jusqu’au lycée, à travers les enseignements et les programmes. L’État va s’engager aux côtés de la Nouvelle-Calédonie dans la mise en œuvre de son service civique, mais aussi en développant des dispositifs tels que la Garantie Jeunes, les Emplois d’Avenir, la création d’un Établissement pour l’insertion dans l’emploi (Epide) et l’extension des capacités du RSMA.

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