Les soignants de la solidarité nationale sont arrivés

Accueillis par le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Patrice Faure, les 70 soignants ont atterri le 21 septembre au soir à l’aéroport international de La Tontouta. Ces volontaires, originaires de 37 départements différents, ont répondu à un appel à candidature au titre de la solidarité nationale, lancé par les agences régionales de santé. L’arrivée de ces renforts représente un soutien majeur et immédiat pour les services hospitaliers devant faire face à une situation de très forte tension. Les professionnels de santé vont également venir en soutien du dispositif d’accueil en hôtel de certains malades du Covid-19. En effet, si l’état de santé de ces patients ne nécessite pas une hospitalisation, une surveillance médicale est néanmoins assurée dans ces structures. L’objectif est d’éviter une prise en charge tardive en cas de dégradation brutale de l’état du malade.

Déploiement des volontaires

Le colonel Frédéric Marchi-Leccia, directeur de la Sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR), et Séverine Métillon, directrice de la direction des Affaires sanitaires et sociales (DASS), étaient également présents à l’arrivée des renforts. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants, anesthésistes-réanimateurs, cadres de santé, techniciens de laboratoire et masseurs-kinésithérapeutes vont être répartis sur les différents sites en fonction de leur spécialité et des besoins identifiés par les autorités sanitaires. Ainsi, 46 d’entre eux devraient rejoindre le Médipôle et 14, le Centre hospitalier du Nord. Les autres vont renforcer les capacités de la DSCGR pour les hôtels et de la DASS. D’autres renforts, de la réserve sanitaire cette fois, sont attendus dans les prochains jours. Ce vol transportera également du matériel.

Les soignants ont été informés de leur mission dès le lendemain de leur arrivée.

Directement opérationnels

Ces "bras" supplémentaires, très attendus par les soignants calédoniens, doivent pouvoir être directement opérationnels. Dans cet objectif, en accord avec les autorités locales, il a été décidé de leur appliquer le protocole « court séjour » qui s’applique pour les professionnels indispensables. En dehors de leur temps de travail, ces personnels doivent rester confiner. Tous vaccinés, les volontaires sont soumis à un test antigénique à leur arrivée avant de pouvoir participer à leur première réunion de travail dès le 22 septembre. Leur mission, d’une durée de trois semaines au minimum, leur sera présentée pendant cette rencontre qui associe les services du haut-commissariat, du gouvernement et le CHT.