Conservation de la nature : la Calédonie lance le débat

Conservation de la nature : la Calédonie lance le débat

24 novembre 2020

Environnement et énergie

« Il est essentiel de renforcer la coopération afin de pouvoir, ensemble, affronter les mutations en cours et construire une résilience commune », a déclaré le président du gouvernement.

« Il est essentiel de renforcer la coopération afin de pouvoir, ensemble, affronter les mutations en cours et construire une résilience commune », a déclaré le président du gouvernement.

Lancée officiellement mardi 24 novembre depuis la Communauté du Pacifique à Nouméa, la 10e conférence du Pacifique insulaire pour la conservation de la nature et les aires protégées réunit virtuellement plus de 1 000 participants de la région. Cet événement majeur, qui s’achèvera vendredi 27 novembre, doit permettre de définir un agenda en faveur de la conservation de la biodiversité au-delà de 2020.

Initialement programmée en avril en Nouvelle-Calédonie, mais reportée en raison de la crise sanitaire, la 10e conférence du Pacifique insulaire pour la conservation de la nature et les aires protégées vient de débuter. À la Communauté du Pacifique pour ceux qui ont la chance de se trouver en Nouvelle-Calédonie où le Covid-19 n’a pas pu se frayer un chemin. Ou derrière un écran d’ordinateur pour un millier de participants – essentiellement des acteurs de la conservation de la nature – connectés pour suivre cette rencontre en ligne.

 

« Maintenir l'Homme et la Nature au centre de tous les débats »

 

Co-organisé tous les six ans par le Programme régional océanien de l’environnement (PROE) et la Table ronde des îles du Pacifique, ce rendez-vous a pour thème "Agir pour la nature et la résilience du Pacifique". La Nouvelle-Calédonie en est le pays hôte pour la première fois. À ce titre, le président du gouvernement, Thierry Santa, en a donné le coup d’envoi. « Aujourd’hui, je souhaite plus que tout que les peuples du bout du monde continuent de se donner la main pour maintenir l'Homme et la Nature au centre de tous les débats, a déclaré Thierry Santa. Parlons, échangeons, partageons, pour ne pas oublier d'où nous venons, et ce que nous voulons laisser à nos enfants. »

Pendant les quatre jours de conférence, pas moins de 150 orateurs se succéderont sur la plateforme virtuelle de l’événement pour nourrir ces échanges et proposer des actions.

 

« Porter la voix unie du Pacifique »

 

Tous les ministres de l’environnement de la région, ainsi que les dirigeants des principales associations actives dans la région en matière de conservation, seront réunis jeudi lors d’un segment de haut niveau. Cette séquence, qui se tiendra sous la présidence de Jean-Pierre Djaïwé, membre du gouvernement en charge des questions environnementales, aboutira à l’adoption de la Déclaration de Vemööre – un mot kunié qui renvoie au fait de rendre viable un projet. « C’est cette déclaration, qui, dans les négociations internationales et notamment à la COP 15 prévue en Chine en 2021, portera la voix unie du Pacifique », a annoncé le président Santa. « Elle nous permettra d’identifier nos priorités pour avoir une vision claire des décisions que nous aurons à prendre », a ajouté le directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature Océanie (UICN Océanie), Mason Smith, qui a également formulé le vœu que « cette démarche inspire notre jeunesse ».

Discours d’ouverture du président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
 

 

Infos pratiques

La plateforme numérique qui accueillera cet événement est accessible sur http://www.pacificnatureconference.com

Pour s’inscrire, cliquer ICI.

Pour consulter le programme en ligne, cliquer ICI.

 

Les partenaires

Cet événement est organisé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en partenariat le Programme régional océanien de l’environnement (PROE) et la table ronde des îles du Pacifique, en coopération avec l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), le Fonds Pacifique (France - ministère des Affaires étrangères), l’Agence française de développement (AFD), l’Office français de la biodiversité (OFB), les trois provinces, Island Conservation, WWF, The Nature Conservancy, Conservation International, Pew, International Coral Reef Initiative (ICRI), Pacific-European Union (EU) Marine Partnership (PEUMP), le programme BEST (Commission européenne) et le programme PRISMSS (Pacific regional invasive species management support service) du PROE.

 

affiche 10eme conf

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