Premières Journées francophones du Pacifique

Premières Journées francophones du Pacifique

28 octobre 2020

Francophonie

Le membre du gouvernement Yoann Lecourieux, Valérie Meunier (CREIPAC), Isabelle Arellano et Érick Roser (vice-rectorat) ont ouvert les Journées francophones du Pacifique.

Le membre du gouvernement Yoann Lecourieux, Valérie Meunier (CREIPAC), Isabelle Arellano et Érick Roser (vice-rectorat) ont ouvert les Journées francophones du Pacifique.

La Nouvelle-Calédonie poursuit la célébration du cinquantenaire de la francophonie avec les Journées francophones du Pacifique les 28 et 29 octobre. Organisé par le CREIPAC sous l’égide du gouvernement, l’événement a brillamment commencé avec le résultat du concours Îles lettrées et la lecture des poèmes écrits par des élèves calédoniens et de la région.   

 « En raison de la crise sanitaire, la 13e édition du Forum francophone du Pacifique qui devait se tenir cette année en Polynésie française a dû être reportée. Toutefois, les forces vives de la francophonie en Nouvelle-Calédonie ont su se mobiliser pour faire vivre la coopération francophone et la promotion de la langue française. Ces Journées francophones du Pacifique sont là pour le démontrer ! », a déclaré Yoann Lecourieux, membre du gouvernement en charge de la francophonie. « Une première édition placée sous le signe des échanges entre élèves francophones du Pacifique et du dialogue interculturel », a précisé Valérie Meunier, directrice du Centre de rencontres et d’échanges internationaux du Pacifique (CREIPAC) qui accueille la manifestation.

1ers ex-æquo

À l’image du concours Îles lettrées lancé par l’établissement public de la Nouvelle-Calédonie et le vice-rectorat en réponse à la pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières qui ont stoppé net les échanges scolaires avec les pays voisins. Comme son nom l’indique, tourné au départ vers la prévention de l’illettrisme, le projet s’est adapté à ce contexte nouveau. Le challenge ? Inviter les collégiens et les lycéens de Nouvelle-Calédonie et de la région Asie-Pacifique à rédiger un poème en français sous la forme d’une anagramme et/ou d’un acrostiche, à partir d’au moins cinq mots issus de l’opération « Dis-moi dix mots », cette année sur le thème « au fil de l’eau ». Un exercice pas si évident que les élèves, de tous horizons, ont réalisé avec brio. Si bien que les organisateurs ont décidé de décerner le premier prix de cette première édition à l’ensemble des participants !

 

Plusieurs classes d’établissements du Grand Nouméa ont assisté aux Journées francophones du Pacifique.

Plusieurs classes d’établissements du Grand Nouméa ont assisté aux Journées francophones du Pacifique.

 

Lectures à haute voix

Afin de valoriser les productions, des élèves des collèges de Boulari et Francis-Carcot de Dumbéa, de l’école internationale James-Cook, des lycées Jules-Garnier et Jean XXIII, ont été conviés à l’ouverture des Journées francophones du Pacifique pour lire leurs poèmes. Des artistes ont également prêté leurs voix aux jeunes qui n’ont pu être présents, Calédoniens ou d’autres pays : Australie, Nouvelle-Zélande, Vanuatu, Fidji, Tonga, Wallis-et-Futuna… « Le projet Îles lettrées a permis de tisser un lien entre les jeunes de la région Pacifique au-delà des mers, des frontières et des différences linguistiques pour se découvrir les uns les autres », s’est félicité le vice-recteur Érick Roser. Un recueil compilant l’ensemble des textes est en préparation, tandis qu’une deuxième édition est d’ores et déjà prévue l’année prochaine. Il s’agira cette fois de créer des contes collaboratifs à partir de la liste « Dis-moi dix mots » 2021.
 

Les autres temps forts

Au programme des Journées francophones du Pacifique, une table ronde a réuni différents acteurs publics et privés sur les sujets de la transformation numérique, des projets innovants et de l’évolution des pratiques pédagogiques à l’heure du Covid-19. La francophonie étant aussi une fête, une soirée artistique « Francophonie à l’honneur » met en lumière les artistes calédoniens Ricardo Poiwi, Matthieu Fleury, Hugo Schmitt, Esteban, Julia Paul  et l’association environnementale Les enfants du lagon (mercredi 28 octobre à partir de 18 heures, jardins du CREIPAC). Partenaire de l’événement, l’Université de la Nouvelle-Calédonie propose enfin une conférence sur « le plurilinguisme et l’apprentissage du français en Nouvelle-Calédonie et dans le Pacifique Sud : état des lieux, enjeux et perspectives », pour évoquer le foisonnement linguistique et la place de la langue française dans cette région (jeudi 29 octobre, 18 h, Amphi Agniel).

 

 

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