Hommage aux volontaires de retour de Tahiti

Hommage aux volontaires de retour de Tahiti

25 octobre 2021

Santé et social Coronavirus

Six des huit soignants volontaires en Polynésie française ont pu répondre à l'invitation du président et des membres du gouvernement.

Six des huit soignants volontaires en Polynésie française ont pu répondre à l'invitation du président et des membres du gouvernement.

Le président et les membres du gouvernement ont reçu le 22 octobre les soignants de Nouvelle-Calédonie qui s'étaient portés volontaires pour une mission d'aide sanitaire en Polynésie française au plus fort de l'épidémie de Covid-19. Les professionnels de santé ont été vivement remerciés pour leur engagement et leur dévouement.

Dans la salle des délibérations du gouvernement, en cette fin d'après-midi, l'instant était solennel et chargé d'émotion. Louis Mapou, entouré de Yannick Slamet, Vaimu'a Muliava, Thierry Santa, Yoann Lecourieux, Christopher Gygès, Joseph Manauté et de la directrice des Ressources humaines, Éloïse Nicolas, recevait six des huit soignants calédoniens qui ont renforcé les équipes du centre hospitalier de Tahiti pendant près d'un mois. Du 20 août au 15 septembre, ils ont soutenu leurs collègues polynésiens face aux ravages causés par le variant Delta.

Le président et les membres du gouvernement ont remis un présent à chaque volontaire.

Le président et les membres du gouvernement ont remis un présent à chaque volontaire.

Les premiers renforts

« Vous avez donné chair à notre parole ». Le président du gouvernement a tenu ainsi à remercier les professionnels de santé pour avoir répondu à l'appel de la Polynésie française. « Vous avez été les premiers renforts à arriver sur place, cela a créé un tel espoir ! Et d'une certaine manière, vous avez encouragé ceux qui se sont portés volontaires par la suite lors de l'appel pour notre propre réserve sanitaire », a ajouté Louis Mapou. Pour le président, cet élan de solidarité « marquera les relations avec nos frères polynésiens ».

Remise du cadeau du président de la Polynésie française.

Remise du cadeau du président de la Polynésie française.

Transmission

Touchés par les paroles, Anne, Mehdi, Pauline, Françoise, Léo et Pierre, ont remis à Louis Mapou, au nom du président de la Polynésie française, un objet traditionnel polynésien. Un magnifique présent accompagné d'un mot dans lequel Édouard Fritch adressait toute sa gratitude pour l’aide du président Mapou. Les soignants, qui se sont également exprimés pour leurs deux collègues absents, Pierre et Carole, ont souhaité remercier le gouvernement de leur avoir permis de vivre cette expérience. Cette mission a servi la Nouvelle-Calédonie frappée à son tour de plein fouet par le variant Delta. « Une transmission s'est faite avec les soignants polynésiens », a rappelé Anne, par exemple pour la mise en place d'une équipe palliative de soins à domicile Covid. L’infirmière s’y est investie dès son retour avec Mehdi. Cet enrichissement a également bénéficié aux « hospitels » que Pauline et Léo ont rejoint sans avoir pu souffler après leur éprouvante mission.

Chaque membre du gouvernement a remercié les volontaires.

Chaque membre du gouvernement a remercié les volontaires.

 

Paroles de remerciements

Yoann Lecourieux : « Je voudrais saluer votre courage car vous avez vécu des moments douloureux. Cette expérience professionnelle doit maintenant servir à la Nouvelle-Calédonie pour aller plus loin dans la lutte contre l'épidémie ».

Thierry Santa : « Vous avez agi, vous avez donné de votre personne et de votre temps pour aller au front. Vous symbolisez la notion de solidarité, de service public et de protection de la population ».

Yannick Slamet : « Vous avez été les premiers ambassadeurs contre cette épidémie et pour la vaccination. Vos témoignages, vos ressentis ont fait prendre conscience du danger du variant Delta ».

Joseph Manauté : « Je voudrais vous exprimer notre profonde gratitude pour votre courage et votre acte très humain. C'est l'un des fondements de notre culture et de notre patrimoine ».

Christopher Gygès : « Avec cette crise, nous avons donné de l'humain aux aides que l'on peut apporter aux pays de la région. À mon sens, ces liens humains ne se perdront plus et les relations ne seront plus les mêmes ».

Vaimu’a Muliava : « Je suis heureux pour le président du gouvernement qui n'avait pas pu assister à votre départ et qui peut enfin aujourd'hui vous parler et vous remercier ».

Éloïse Nicolas, directrice des Ressources humaines et de la fonction publique : « Trois qualités vous représentent : la réactivité, la sincérité et le désintéressement car vous ne saviez rien des conditions de travail et cela ne vous a pas empêché de partir ! ».

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