Top départ pour les études de la future centrale au gaz

Top départ pour les études de la future centrale au gaz

09 mars 2018

Environnement et énergie

Philippe Germain, président du gouvernement, et Philippe Gomès, président de NCE, ont signé une convention de financement, en présence notamment de Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement chargé de l’énergie.

Philippe Germain, président du gouvernement, et Philippe Gomès, président de NCE, ont signé une convention de financement, en présence notamment de Nicolas Metzdorf, membre du gouvernement chargé de l’énergie.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie participe au financement des études relatives à la construction de la centrale thermique au gaz. Cette contribution a fait l’objet d’une signature de convention le 8 mars avec la société Nouvelle-Calédonie Énergie (NCE), maître d’ouvrage de l’opération.

Une nouvelle étape a été franchie dans la concrétisation du projet de centrale "pays" au gaz qui remplacera la centrale au fuel de la SLN, obsolète et polluante. « La Nouvelle-Calédonie s’est dotée d’un Schéma pour la transition énergétique (STENC) dont l’une des priorités est de travailler sur nos équipements afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre », a indiqué le président du gouvernement pour rappeler le contexte du choix du gaz naturel liquéfié (GNL) qualifié de « combustible de la transition énergétique ». Avantages de l’opération ? Une centrale plus respectueuse de l’environnement et de la santé de la population, un gain de compétitivité pour la SLN et une plus grande stabilité du réseau électrique qui permettra de mieux intégrer les énergies renouvelables dans le mix énergétique calédonien.

646 millions de francs pour les études

La signature de la convention, qui préfigure le lancement des études de faisabilité technique et économique de ce nouvel outil, a rassemblé les différents partenaires autour de la table : la SLN, Enercal, l’Agence calédonienne de l’énergie (ACE), le gouvernement et la société Nouvelle-Calédonie Énergie (NCE). Celle-ci sera le maître d’ouvrage dans la phase de développement et de construction de la centrale et de l’infrastructure associée. Elle va donc bénéficier de la subvention de 646 millions de francs, inscrite au contrat de développement État/Nouvelle-Calédonie 2017-2021,* afin de mener ce programme d’études qui doit préciser la définition de l’ensemble du projet. Ce financement se fera en deux temps : 346 millions de francs en 2018, via la convention signée le 8 mars, et 300 millions en 2019.

Aux côtés des signataires, Bernard Laflamme, directeur général de la SLN, Jean-Michel Deveza, directeur général d'Enercal et Nina Julié, présidente d'ACE.

Aux côtés des signataires, Bernard Laflamme, directeur général de la SLN, Jean-Michel Deveza, directeur général d'Enercal et Nina Julié, présidente d'ACE.

 

Calendrier

Réalisées par une société d’ingénierie de renommée internationale, les études vont débuter au cours du deuxième trimestre de cette année pour « une décision finale d'investissement qui doit être prise pendant le second trimestre 2019. À la suite de quoi, la construction de la centrale sera engagée pour une mise en service à l'horizon 2022-2023 », a détaillé Philippe Gomès, président de NCE.

* à hauteur de 194 millions de francs par l’État (30 %) et 452 millions de francs par la Nouvelle-Calédonie (70 %)

Le programme en détail

Ces études intègreront en particulier :

- des investigations complémentaires de type géotechnique (détermination des caractéristiques des sols sur lesquels les installations seront positionnées) et bathymétrique (mesure de la hauteur et du relief des fonds marins) ;

- des analyses sur les impacts sociaux et environnementaux ;

- une étude de stabilité du réseau électrique sur lequel se raccordera la centrale afin de préciser les caractéristiques techniques auxquelles celle-ci doit répondre pour permettre de maintenir l’équilibre offre-demande en toutes circonstances ;

- une étude de danger qui permettra de prendre les dispositions appropriées pour que l’exploitation des installations se fasse en toute sécurité.

Le financement global de la phase « études »

Le coût des études, estimé à 1,2 milliard de francs, sera financé sur fonds propres par :

- le contrat de développement État/Nouvelle-Calédonie pour 646 millions de francs,

- l’ACE et Enercal qui apporteront chacune 150 millions de francs,

- la SLN qui contribuera à hauteur de 340 millions de francs.

 

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