PROTEGE prend ses marques en Calédonie

PROTEGE prend ses marques en Calédonie

30 octobre 2019

Relations extérieures Environnement et énergie

Les membres du comité de coordination territorial, chargés de mettre en œuvre localement le projet PROTEGE, se sont réunis au gouvernement.

Les membres du comité de coordination territorial, chargés de mettre en œuvre localement le projet PROTEGE, se sont réunis au gouvernement.

Le Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE) commence à se déployer en Nouvelle-Calédonie. La première réunion du comité de coordination territorial s’est en effet tenue mercredi 30 octobre, donnant le coup d’envoi du projet à l’échelle locale.

Après son lancement officiel en février à Papeete, suivi de la tenue du premier comité de pilotage (COPIL) régional en juillet à la Communauté du Pacifique (CPS), PROTEGE est entré dans sa phase opérationnelle locale avec la première réunion du comité de coordination territoriale (CCT) de Nouvelle-Calédonie. Composé de dix membres à voix délibérative et sept à voix consultative, dont la liste a été validée collégialement par le gouvernement, le CCT a vocation à se réunir une fois par an, après la rencontre annuelle du COPIL, pour coordonner et suivre les actions.

Ce premier CCT a été l’occasion de présenter la gouvernance locale du projet avec, à sa tête, une équipe de 11 personnes basées à la CPS. Parmi elles, la coordinatrice Julie Petit assure le lien avec quatre entités pilotes chargées de décliner les actions sur le terrain : la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie (CANC), l’ADECAL Technopole, la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR) et le Conservatoire d’espaces naturels (CEN). Chacun de ces pilotes est d’ores et déjà doté d’un animateur.
 

Les chefs de file (CANC, ADECAL, DAVAR, CEN) et leurs animateurs, aux côtés de Julie Petit et d’Angèle Armando, de l’équipe-projet PROTEGE de la CPS.

Les chefs de file (CANC, ADECAL, DAVAR, CEN) et leurs animateurs, aux côtés de Julie Petit et d’Angèle Armando, de l’équipe-projet PROTEGE de la CPS.

4,295 milliards de francs sur quatre ans

Projet de grande envergure financé par le 11e Fonds européen de développement, PROTEGE va se déployer au cours des quatre années à venir en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna et à Pitcairn – les quatre PTOM* du Pacifique associés à l’Union européenne. Doté d’une enveloppe de 4,295 milliards de francs, PROTEGE sera consacré aux filières de l’agriculture et de la forêt, et de l’aquaculture et de la pêche afin de les aider à intégrer une logique de développement durable. Il encouragera également la lutte contre les espèces envahissantes et la gestion durable de la ressource en eau. Ainsi, sur le budget total, les sommes ont été réparties à raison de 949 millions de francs pour le thème agriculture, 793 millions pour la pêche et l’aquaculture, 877 millions pour l’eau et 525 millions pour les espèces envahissantes.
 

 « Il s’agit de construire un développement durable et résilient des économies des PTOM face au fléau du changement climatique », avait déclaré le président du gouvernement, Thierry Santa, lors du COPIL de juillet.

« Il s’agit de construire un développement durable et résilient des économies des PTOM face au fléau du changement climatique », avait déclaré le président du gouvernement, Thierry Santa, lors du COPIL de juillet.

Les actions à venir

Ces enveloppes – réparties sur 4 ans entre les 4 PTOM – permettront de financer de nombreuses actions locales ou régionales qui feront l’objet de consultations (pour les sommes inférieures à 5 millions de francs, lire l’encadré) ou d’appels d’offres lancés par la CPS. Certains sont déjà en cours, comme celui relatif à la constitution d’un réseau de fermes de démonstration en Nouvelle-Calédonie.

Dans les semaines à venir, le rythme s’accélèrera avec la mise en œuvre de nombreuses autres actions dans la région, comme l’organisation d’un atelier régional sur la pêche côtière et l’aquaculture à Wallis-et-Futuna du 18 au 23 novembre ; mais aussi en Nouvelle-Calédonie, avec notamment un atelier sur la forêt et l’agroforesterie fin novembre, la mise en place d’un observatoire des pêches côtières, la réalisation du premier baromètre eau-santé ou encore des formations sur les méthodes de gestion des cerfs qui menacent notre biodiversité.

Le bilan de ces premières actions fera l’objet du prochain COPIL de PROTEGE qui se réunira en mars 2020, en Polynésie française. À noter également que le site Internet du projet, en cours de construction, sera accessible à partir de janvier.

*Pays et territoires d’outre-mer.

 

« L’objectif final de PROTEGE est de renforcer et de pérenniser la coopération calédonienne avec les PTOM de la région et, pourquoi pas, d’identifier de possibles pistes de collaboration avec les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) », a souligné Céd

« L’objectif final de PROTEGE est de renforcer et de pérenniser la coopération calédonienne avec les PTOM de la région et d’identifier de possibles pistes de collaboration avec les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) », a souligné Cédric Chan-Yone, qui représentait le président.

 

Les appels d’offres à venir

D’ici à mars 2020, seront lancés par la CPS :
- pour le thème de l’agriculture : 20 appels d’offres et/ou consultations, dont 3 concernant la Nouvelle-Calédonie et 9 la région ;
- pour le thème de la pêche et de l’aquaculture : 11, dont 3 concernant la Nouvelle-Calédonie et 3 la région ;
- pour le thème de l’eau : 12, dont 4 concernant la Nouvelle-Calédonie et 1 la région ;
- pour le thème des espèces envahissantes : 6 concernant la Nouvelle-Calédonie.

Les avis relatifs à ces appels d’offres et consultations seront publiés sur le site Internet de la CPS et dans les journaux locaux et internationaux. Ils seront également relayés sur la plateforme des marchés publics de la Nouvelle-Calédonie, https://marchespublics.nc/.

 

 

Angèle Armando (à g.), chargée de communication PROTEGE et Julie Petit (à d.), coordinatrice territoriale du projet.

Angèle Armando (à g.), chargée de communication PROTEGE et Julie Petit (à d.), coordinatrice territoriale du projet.

 

 

 

 

 

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