Relance de la lutte contre l’insécurité routière

Relance de la lutte contre l’insécurité routière

15 juin 2022

Sécurité et prévention

Chaque semaine un Calédonien meurt dans un accident de la route.

Chaque semaine un Calédonien meurt dans un accident de la route.

Alors que le plan triennal de sécurité routière touche à sa fin et que la mortalité sur les routes calédoniennes accuse des statistiques toujours préoccupantes, l’heure est à la remobilisation. Le gouvernement a rencontré l’ensemble des partenaires civils et institutionnels vendredi 3 juin afin de relancer la dynamique en matière de lutte contre l’insécurité routière en Nouvelle-Calédonie.

Des associations, des experts, les collectivités, l’État et les forces de l’ordre étaient présents autour de la table vendredi 3 juin afin de « redémarrer les travaux sur le sujet de la sécurité routière » a indiqué Dominique Doppler-Le Coeur, de la cellule de la sécurité routière, à la DITTT. Cette rencontre a permis de présenter la réorganisation stratégique de la gouvernance ainsi que la nouvelle phase d’actions, préparée dès le second semestre 2021. Le document d’orientation issu de ces premières réflexions a été validé par le gouvernement en sa séance de collégialité du 4 mai. La relance de la politique de lutte contre l’insécurité routière est désormais engagée.

Une démarche participative

La nouvelle méthode de gouvernance partagée redéfinit les rôles des différents acteurs impliqués dans le renforcement de la sécurité routière.

Trois instances ont été créées pour déterminer les axes de réflexion et proposer des résolutions concrètes à mettre en œuvre.

Le conseil permanent de la sécurité routière (CPSR), renommé conseil calédonien de sécurité routière, est chargé de déterminer les orientations stratégiques de la politique de lutte contre l’insécurité routière. Il est composé du président du gouvernement, du haut-commissaire, du membre du gouvernement en charge du secteur, du procureur de la République, du président du Congrès, du commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie, du directeur territorial de la police nationale et du directeur de la DITTT.

Un comité de suivi réunissant les partenaires et acteurs de la sécurité routière, aura vocation à échanger et à formuler des propositions d’actions concrètes afin d’infléchir la mortalité sur les routes de Nouvelle-Calédonie. Y sont représentés les associations (prévention routière, UFC-Que Choisir, le Forum des motards), les maires, les autorités coutumières, les institutions ainsi que les experts métiers (auto-écoles, expertise véhicules, etc.).

Des groupes de travail issus de ce comité technique et organisés en grandes thématiques, auront la responsabilité de définir les paramètres de faisabilité des solutions suggérées. Ils seront constitués d’un référent et de contributeurs en fonction des besoins techniques ou administratifs des problématiques traitées.

Une approche systémique pluridisciplinaire

Cette première réunion des acteurs et partenaires de la sécurité routière a permis d’engager la constitution de groupes de travail selon les sept axes d’action validés par le gouvernement. Ils sont les suivants : l’éducation, la prévention, les contrôles, la répression, les infrastructures, les véhicules, la communication.

Les sept référents seront invités à participer à la réunion du nouveau conseil de la sécurité routière prévue à la fin du mois de juin.

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